La-Femme (L’université dauphine) – la Cérémonie de remise des diplômes de la promotion 2017 de l’Université Paris – Dauphine I Tunis s’est tenu le 20 juillet dernier au sein du campus d’El Omrane, en présence de plusieurs personnalités dont l’Ambassadeur de France en Tunisie, Olivier Poivre d’Arvor, de la Présidente de l’Université Paris-Dauphine, Isabelle Huault et de Laurent Choain, Responsable des ressources humaines du groupe Mazars, invité d’honneur.
Cette nouvelle promotion qui consacre 96 étudiants dans les différents programmes de Licence et de Master dispensés à Tunis par l’Université française, s’est vue féliciter par l’Ambassadeur de France, qui voit en eux les potentiels responsables ministériels de demain, louant par la même la Tunisie «pour l’exemple qu’elle donne à des centaines de millions de voisins musulmans, en rendant compatible religion, culture et démocratie ».
A son tour, Laurent Choain, DRH du Groupe Mazars a tenu à féliciter les jeunes diplômés avant de les exhorter au rôle individuel qu’ils ont désormais à jouer dans le renforcement de la démocratie en Tunisie, à l’aube de leur carrière professionnelle . «En devenant de potentiels managers, vous avez ce devoir, cette responsabilité, non pas de faire faire aux gens ce qu’ils doivent faire, mais de leur faire aimer ce qu’ils ont à faire, pour créer des sociétés épanouissantes, qui donnent envie d’y vivre».
Isabelle Huault, Présidente de l’Université Paris-Dauphine, a, quant à elle, souhaite souligner le succès de Dauphine à Tunis comme un modèle de coopération internationale : «On retrouve dans notre Campus de Tunis, les ingrédients qui font la spécificité de Dauphine : une solide culture académique pluridisciplinaire, une ouverture internationale et notamment africaine, une forte proximité avec les entreprises et une volonté de faire vivre la responsabilité sociétale de notre université par un recrutement de plus en plus diversifié sur le plan social et géographique pour promouvoir l’égalité des chances».
Fondée en 2009, Dauphine Tunis est le premier campus international de l’Université Paris Dauphine. Elle a pour mission la formation initiale et la formation continue de cadres supérieurs capables de répondre aux exigences de la compétition internationale, à travers des programmes de Licence et Master en Mathématiques, Finance et Gestion .
Particulièrement ancrée dans le tissu entrepreneurial, l’Université est aussi le premier établissement d’enseignement supérieur en Tunisie à proposer des formations élaborées en étroite collaboration avec les entreprises pour répondre à leurs besoins en matière de recrutement. C’est ainsi que Dauphine I Tunis consacre cette année sa première promotion d’étudiants en Master Actuariat, un diplôme spécialisée en Assurances, créé en 2015 en concertation avec une dizaine de compagnies d’assurances tunisiennes.
De même, l’an prochain, l’Université verra ses premières promotions de diplômés en Master Big Data et Master Management des Systèmes d’Informations, deux filières exclusives à Dauphine I Tunis, là encore créées en partenariat avec les entreprises, pour répondre à leur très forte demande de profils d’expertise en la matière.
Cette très forte écoute des besoins du marché de la part des équipes dirigeantes et pédagogiques de Dauphine I Tunis se double d’un souci de l’opérationnalité immédiate des diplômés. Pour ce faire, le campus a mis en place le concept d’ «Université inversée » initié par sa Directrice Générale, Amina Bouzguenda Zeghal. Celui-ci s’appuie sur le fait que l’étudiant ne choisit plus sa formation de façon isolée et unilatérale ; c’est, au contraire, l’entreprise qui le choisit sur la base d’une sélection opérée par l’université ; l’entreprise finance ses études tout en apportant sa coopération à l’élaboration du contenu des formations, avec, à la clé, une embauche assurée dès l’obtention du diplôme.
Dans ce nouveau schéma, l’Université n’est plus seulement l’institution qui propose une formation à l’étudiant, mais un acteur au centre d’un réseau de partenaires. Son métier ne consiste plus seulement à délivrer une formation, mais à offrir un service à valeur ajoutée dans la construction d’une relation de concordance d’intérêts entre l’étudiant et l’entreprise. «La force d’une Université africaine se mesurera demain à sa capacité de placer ses étudiants : « le bon étudiant avec la bonne formation initiale, dans la bonne entreprise», explique Amina Bouzguenda Zeghal. Et de poursuivre «La bataille des Universités, à l’ère du numérique et des cours gratuits en ligne, ne se fera plus au niveau du contenu mais au niveau du service, la recherche et la proximité avec le monde professionnel».