Hella Ben Youssef Ouardani, à la Tribune de l’ONU, plaide la cause des associations qui militent pour l’autonomisation de la femme rurale

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La-Femme – Hella Ben Youssef Ouardani, vice-présidente de l’internationale socialistes des femmes, vient de prononcer un discours, à New York, à l’occasion de la 62ème  session de la Commission de la condition de la femme sur le thème « les défis de réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes des zones rurales« .

Hella Ben Youssef Ouardani a ainsi parlé à la tribune des Nations Unies, de la femme tunisienne en appelant au soutien de l’ONU aux Associations qui militent en faveur de l’autonomisation de la femme rurale. Rappelons que Hella Ben Youssef Ouardani était bien accompagnée dans cette démarche, par Ouafa Hajji Présidente de l’internationale socialiste des Femmes et Afef Daoud la Vice-Présidente du conseil national Ettakatol.

Hella Ben Youssef  : « je suis Tunisienne et Femme… »

D’une voix pleine de fierté et d’assurance, Hella Ben Youssef a entamé sa courte allocution (qui devait comporter des messges forts, courts et précis, en un temps relativement court) en se présentant comme « une tunisienne et… femme de l’après révolution : ‘Je parle au nom des femmes qui, aujourd’hui, veulent que la démocratie soit bien instaurée dans leur pays. »

« j suis vice-présidente de l’Internationale Socialiste des femmes, et je suis fière qu’un progressiste soit à la tête de l’ONU. Je souhaiterai qu’en tant que femme politique, parce que je suis aussi vice présidente d’un parti politique tunisien « Ettakatol » (un parti progressiste), que pour garantir toutes les chances de réussite, tout effort de développement durable, se doit d »associer pleinement les femmes et les jeunes filles en milieu rural, en développant et en investissant dans leur autonomisation. » 

Vidéo : 

« Pour cela, je demande à l’ONU d’être plus réactive et qu’elle se oncentre encore plus sur les nouvelles associations qui ont émergé après la révolution. Des associations de femmes et de jeunes filles, qui militent pour l’autonomisation, qui militent pour les libertés et pour la démocratie dans leur pays, et merci« .

António Guterres : « j’ai une énorme admiration pour la Tunisie’

Un discours qui a entrainé des applaudisselents et des mots forts complaisants de la part du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et ce, en faveur des efforts de la Tunisie que mérite qu’on l’aide de l’intérieur au lieu d’échafauder des plans pour bloquer l’immigration irrgulière: « j’ai une énorme admiration pour la Tunisie qui a fait des évolutions remarquables et je regrtette que la Tunisie n’ait pas eu l’appui international qu’elle mérite. »

Commission de la condition de la femme

La Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW) est le principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. La CSW est une commission fonctionnelle du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) créée par la résolution 11(II) du Conseil du 21 juin 1946.

La Commission de la condition de la femme joue un rôle important dans la promotion des droits des femmes. Elle reflète la réalité vécue par les femmes dans le monde entier et contribue à l’établissement des normes mondiales relatives à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.