La-femme – Abir Moussi, présidente du parti destourien libre (PDL), a tiré à boulets rouges sur Rached Ghannouchi et Seif Eddine Makhlouf d’Al-Karama en posant des conditions pour la levée de son sit-in, et ce, au cours d’une conférence de presse, tenue ce lundi 18 mai 2020. L’objectif premier de cette conférence serait d’évoquer les raisons pour lesquelles son bloc parlementaire observe un sit-in ouvert au siège annexe du Parlement.
« …nous n’allons pas lever le sit-in avant que nos demandes soient satisfaites ! » a-elle martelé en appelant le bureau de l’Assemblée à condamner les agressions faites dans l’hémicycle par le président du bloc Al Karama Seif Eddine Makhlouf « qui se croit au-dessus des lois ».
Eu nom de son bloc parlementaire, Abir Moussi insiste à auditionner le président du Parlement au sujet de ses soi-disant relations suspectes avec des parties étrangères : « Nous refusons de laisser la Parlement entre les mains de Rached Ghannouchi,et lui permettre de le détourner au profit de ses lobbys ».
« …voire le fait de faire passer, en urgence l’accord sur la création du siège de Qatar Fund for development en Tunisie- et retarder les projets de loi qui intéressent le citoyen. »
Abir Moussi a également parlé de sa correspondance adressé eau ministre de la Femme, l’invitant à assumer sa responsabilité et à agir face à la violence faite à l’égard d’une femme politique sous la coupole du Parlement.