La-Femme (Tunisiens résidents à l’étranger) – dans la perceptive de la visite du Président de la République Tunisienne, Kais Saied en France, la militante politique Rim Bel khediri présente 10 propositions au gouvernement tunisien pour résoudre les problèmes des immigrants tunisiens résidanats à l’étranger.
Pendant des décennies, les Tunisiens résidents à l’étranger (représentent plus de 10% de la population à l’étranger, soit environ un million et trois cents personnes) rencontrent des problèmes majeurs dans leur pays de résidence et dans les relations avec leur patrie, contrairement à d’autres communautés qui sont traitées comme une richesse nationale par leur pays . Les problèmes des immigrants tunisiens ont été exacerbés et leur congestion a augmenté au cours de la période récente en raison de l’injustice, de l’indifférence et de l’exploitation de leur douleur lors de la pandémie de Corona, où ils ont été traités comme des étrangers (enterrés, même brûles)…
La crise a explosé après l’augmentation des frais consulaires et surtout après la récente déclaration du ministre des Affaires étrangères, indiquant que lui et son ministère ne sont pas responsables de la communauté tunisienne à l’étranger.
Cette situation dangereuse, qui risque d’exploser, a poussé un certain nombre de militants et politiciens de la communauté tunisienne à déplacer, proposer et encadrer la communauté. Suite aux grands efforts consentis dans ce cadre, la militante politique résidante en Suisse, a présenté dix propositions clés pour résoudre les problèmes des migrants et renforcer leurs relations avec leur patrie et faire fondre la glace entre l’État tunisien et une grande partie de ses ressortissants dues à des personnes qui manquent d’expériences politiques désignés pour faire face à ce dossier épineux avant la visite officielle du président tunisien en France le 22 juin.
Ces dix propositions sont:
- * création d’un ministère des immigrants ou un secrétaire d’État pour les immigrants affiliés au ministère du Développement car les migrants sont un moteur essentiel de l’économie et du développement. Actuellement soit le ministère des Affaires sociales soit le chef du gouvernement ou la secrétaire d’État qui s’en charge du dossier des immigrants.
- * annulation des procédures de S17 conformément à la loi et la constitution et créer un mécanisme garantissant le droit des Tunisiens à obtenir des passeports et à circuler librement.
- * la création d’un centre culturel tunisien dans toutes les capitales et villes du monde qui ont des densités pour la communauté tunisienne, comme la France, la Suisse, l’Allemagne et l’Italie …
- * Renforcement de la présence diplomatique, en particulier la présence consulaire de la Tunisie dans tous les pays, car la pandémie de Corona a dépouillé la pauvreté de la présence diplomatique et consulaire de la Tunisie, ce qui a fait souffrir des milliers de Tunisiens et qui ont eu du mal à retourner dans leur pays d’origine et à communiquer avec la famille pendant la période de quarantaine.
- * Annulation immédiate de l’augmentation récente des frais consulaires pour les passeports, ou l’extension de sa validité à 10 ans au lieu de 5 ans.
- * Penser sérieusement à établir une stratégie intégrée pour encadrer les nouvelles générations d’immigration en créant des structures spécialisées pour cela et des espaces appropriés qui renforceraient le lien avec la patrie et le lien avec le patrimoine culturel.
- * Faciliter les procédures d’ouverture des comptes bancaires en devises en Tunisie.
- * La nécessité de réviser l’accord de solidarité pour l’intégration, l’immigration et le développement pour l’année 2008 afin de mettre ses dispositions complètement à l’écart de la sélectivité et de respecter le nombre d’affectations des travailleurs saisonniers et continentaux stipulé dans l’accord.
- * Régler la situation illégale des Tunisiens et les intégrer dans le cycle économique à l’étranger.
- * Travailler à fournir la protection sociale nécessaire aux travailleurs à l’étranger de la part des employeurs et leur pays.