La Femme (La solitude) – D’après une récente étude britannique, le sentiment de solitude, lorsqu’il devient chronique, peut favoriser le développement d’un diabète de type 2.
Selon une étude de l’Institut BVA pour l’association Astrée publiée en janvier 2019, 5,5 millions de Français souffrent de solitude. Les jeunes sont les principaux concernés par ce fléau, ainsi que les personnes en situation de handicap.
D’après une nouvelle étude du Kings College London (en Angleterre), les personnes qui souffrent de solitude auraient un risque accru de développer un diabète de type 2 au cours de leur vie. Une double peine.
Leurs travaux, publiés dans le journal scientifique Diabetologia, ont été conduits auprès de 4000 volontaires âgés d’au moins 50 ans – avec un âge moyen de 65 ans. Les participants ont été suivis pendant 12 ans : au cours de cette période, 264 personnes ont développé un diabète de type 2. Parmi elles, davantage de personnes souffrant de solitude.
LA SOLITUDE, RESPONSABLE D’UN STRESS CHRONIQUE
« L’étude montre une différence nette entre la solitude (qui se définit par la pauvreté des relations sociales) et l’isolement social (le fait de vivre / de travailler / de faire des activités seul) » notent les chercheurs. En clair : plus que le nombre de relations sociales, c’est leur qualité qui compte !
Comment expliquer cette relation ? Selon les scientifiques, c’est la gestion du stress qui serait en cause. Des recherches antérieures ont d’ailleurs montré que la solitude était associée à des taux plus élevés de cortisol (« l’hormone du stress ») dans le sang – un facteur de risque pour le diabète.
« Si le sentiment de solitude devient chronique, alors les mécanismes du stress sont stimulés jour après jour, et cela peut entraîner des complications – comme un diabète » expliquent les chercheurs.
(Top santé)