La Femme (Mohamed Abbou) – L’ancien secrétaire général du Courant démocrate a déclaré hier sur les ondes d’une radio privée peuvent faire l’objet de réforme.
Seules quelques dispositions, à l’instar de celles relatives au régime républicain ou encore le caractère civil de l’Etat sont intouchables, a-t-il ajouté.
Ce qui n’est pas concevable c’est la suspension de la constitution, or le président de la République a déjà fait savoir qu’il ne va pas aller dans cette direction, a souligné Mohamed Abbou.
Il a affirmé qu’avant le 25 juillet, le pays était gouverné par des bandits et non par des politiciens. L’urgence n’est donc pas de modifier la constitution mais de prendre les mesures qui s’imposent pour poursuivre en justices les politiciens corrompus et retrouver un climat propice à l’investissement.
Les réformes constitutionnelles peuvent se faire après l’organisation d’élections anticipées et la mise en places d’un nouveau parlement.