Journaliste et syndicaliste, Dominique Pradalié a travaillé pendant toute sa carrière dans l’audiovisuel public français, de l’ORTF à France Télévisions.
Elle a notamment occupé la fonction de rédactrice en cheffe des journaux de la nuit de France 2.
En même temps qu’elle menait sa carrière de journaliste, Dominique Pradalié a, en parallèle et de façon bénévole, placé l’engagement syndical au coeur de son action. Elle a notamment occupé différents mandats pour représenter les journalistes au sein de France Télévisions – déléguée du personnel, membre du comité d’entreprise et représentante syndicale dans l’entreprise.
Au sein du syndicat, elle a été élue aux niveaux régional (section Ile de France) et national en tant que Secrétaire générale et porte-parole du SNJ jusqu’en 2021, notamment en charge des questions juridiques et internationales.
Elle siège actuellement au Comité national du SNJ, le parlement du syndicat, et est membre du Comité exécutif de la FIJ depuis le congrès d’Angers (2016) après avoir été réélue au congrès de Tunis (2019).
Membre de la Commission supérieure de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP) jusqu’en 2021, elle est actuellement trésorière adjointe du Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) et administratrice de la Maison des lanceurs d’alerte à Paris, organisations dont le SNJ est co-fondateur, et de plusieurs associations de défense des journalistes. Elle est aussi conseillère auprès de la Commission d’arbitrage des journalistes, une juridiction spécifique à la profession en France.
Depuis 1926, date de la création de la FIJ à Paris, Dominique Pradalié est la deuxième femme présidente de la FIJ, après la journaliste belge Mia Doornaert (1986-1990).
Elle succède donc au journaliste marocain, Younes Mjahed, qui a présidé la FIJ de 2019 à 2022. Son mandat court jusqu’en 2026, année où la FIJ fêtera son Centenaire.
Mme Pradalié a déclaré : « Mon élection à la Présidence de la FIJ génère pour moi un grand sentiment de fierté pour l’honneur qui est fait à la France. La liberté de la presse est attaquée partout dans le monde et les journalistes en sont les premières victimes. Mais ce sont les citoyens qui ont les plus pénalisés puisque les démocraties se jugent à la qualité de leurs médias et des informations qui doivent etre honnêtes, complètes, indépendantes et pluralistes.»
Mme Pradalié a également déclaré que la Convention de la FIJ contre l’impunité des assassins de journalistes devrait être adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies: «Partout la solidarité et les actions collectives doivent se multiplier pour promouvoir et rappeler la mission et le rôle des journalistes dans la société.»
Anthony Bellanger, Secrétaire général de la FIJ, a déclaré : « Je connais Dominique depuis de longues années – on a milité ensemble au SNJ – et son engagement syndical pour les journalistes en France et dans le monde n’est plus à démontrer. Elle n’a jamais compté ses heures pour défendre les plus précaires (mais aussi les autres) et elle fait partie de ces militants bénévoles, aguerris et expérimentés, en prise avec la réalité sociale, dont la FIJ a besoin. »