La Femme (Laazara) – Laazara, un jeune « band » formé en 2017. Son credo ? La revisite du patrimoine musical tunisien. Laazara pioche dans la musique populaire ou folklorique. Le tout dans une approche jeune et une direction artistique moderne.
Depuis mars 2022, une idée hante l’esprit de Skander Chaouch, promoteur du groupe. Après un clip dans la région de Testour, il resta marqué par la beauté des paysages. En visionnant, encore, les rushs vidéo, il se rend compte du potentiel. Mais comment le fructifier ? ça sera par la réalisation d’un clip vidéo promotionnel … de la Tunisie comme destination touristique.
Le travail peut commencer. Ce qui suppose de trouver le bon son. Qu’à cela ne tienne. Au bout d’heures d’écoute et de visionnage, il finit par dégoter la perle rare ; ça sera « bjah allah ya hob asmaani ». Les paroles et le rythme collent parfaitement. C’est aussi un écho à deux précédentes collaborations, réussies, avec le Grand Salah Farzit.
Cette tendance à faire revivre le patrimoine lyrique tunisien, aussi riche que créatif, est orientée vers une noble visée patriotique.
Le projet est élaboré. Débute alors la phase délicate du financement. Là aussi, la magie opère. Dans un élan de solidarité « magique », comme il le qualifie lui-même, cameraman, ingénieurs et autres intervenants cassent les prix « et parfois même, ils ont travaillé à titre gracieux ». Pour la qualité du rendu final, tous les standards sont respectés.
La destination Tunisie est formidablement représentée : « nous avons tenu à présenter les régions tunisiennes comme nous aimerions qu’elles soient perçues. Avec un autre regard, loin des clichés et incitant à la découverte et à l’aventure », dit-il. La musique est finement ajustée pour accompagner un défilé d’images, les unes plus belles que les autres. Un voyage à travers les villes tunisiennes du nord au sud du pays en passant par l’est et l’ouest.
L’équipe a travaillé d’arrache-pied. Début juin, le travail de promotion commence. Passages audiovisuels et interviews se succèdent. Cependant, pour Skander Chaouch il espère « voir le Ministère du Tourisme adopter ce clip et le diffuser lors de divers événements nationaux et internationaux ». Et il ne s’arrête pas en si bon chemin. Skander Chaouch offre gracieusement à la tenniswoman Ons Jabeur ce clip : « Je souhaite ardemment qu’elle accepte d’adopter ce travail artistique. Qu’elle le diffuse comme son propre jungle, bande annonce, ou intro dans les tournois ou manifestations auxquels elle prendra part. je n’ai rien à y gagner. Mais, ça sera une manière de promouvoir notre pays, la Tunisie, son tourisme, ses villes et son potentiel ».