La-femme (Eris, nouveau variant du Covid-19) – Eris (ou « EG.5 ») a été classé comme variant du Covid-19 « à suivre » le 9 août 2023 par l’OMS, comme il progresse dans plusieurs pays du monde. L’incidence du Covid augmente cet été. Une femme contaminée rapporte avoir eu « une angine couplée avec un rhume ».
On l’avait presque oublié mais le virus du Covid-19 circule toujours. Après plusieurs mutations, c’est le variant EG.5 -surnommé « Eris » sur les réseaux sociaux en référence à la déesse grecque de la discorde – qui réveille les inquiétudes autour d’une possible reprise de l’épidémie.
Rangé dans la catégorie des variants « sous surveillance » (ou VUM) mi-juillet 2023, EG.5 est classé comme variant « à suivre » (ou VOI) par l’OMS depuis le 9 août. « Il y a eu une augmentation constante de la prévalence de cette variante.
Au 7 août, plus de 7000 séquences ont été partagées depuis 51 pays (sutout en Asie, ndlr) » explique l’OMS qui confirme qu’il peut « devenir dominant dans certains pays du monde ou même dans le monde« . « La vigilance doit se maintenir » souligne Santé Publique France le 11 août, alors qu’une « légère augmentation des indicateurs est observée » cet été.
Eris peut reprendre des symptômes classiques du Covid : « J’étais enrhumée, j’avais un peu mal à la gorge, je n’avais pas de fièvre (…) c’est comme une angine couplée avec un rhume« . Qu’est-ce que ce nouveau virus ? Connait-on ses symptômes ? Sa sévérité ? Faut-il s’inquiéter ? Ce que disent aujourd’hui les autorités sanitaires.
Qu’est-ce que le nouveau variant Eris ?
EG.5 est un sous-lignage de XBB.1.9 (qui descend du variant Omicron). Près de 90% des séquences mondiales de EG.5 correspondent à son sous-lignage EG.5.1. EG.5 a été signalé pour la première fois le 17 février 2023 et désigné comme « variant sous surveillance » (VUM) le 19 juillet 2023. L’OMS l’a classé (lui et ses sous-lignées) comme variant d’intérêt à suivre (VOI) le 9 août.
Quelle est son évolution ?
La détection du variant Eris a commencé à augmenter dans le monde début mai 2023, surtout en Asie (Chine, Japon et Corée du Sud) puis en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) et en Europe. « Par rapport à de précédents variants, l’augmentation de EG.5 suit une dynamique plutôt lente » rassure certains spécialistes. Sa croissance est aussi considérée comme « relativement faible par rapport aux autres variants circulant actuellement ».
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« EG.5 peut se propager à l’échelle mondiale et contribuer à une augmentation des cas »
Faut-il s’inquiéter de ce Variant ?
Parallèlement, une augmentation du nombre de passages aux urgences pour suspicion de Covid a été rapportée la première semaine d’août. Ceux-ci restent cependant à des niveaux très bas. « Avec les faibles niveaux d’incidence actuellement relevés, il n’est pas inhabituel d’observer des fluctuations ou des phénomènes de circulation active localisés, qui ne se traduiront pas nécessairement par des vagues importantes« .
Quels sont les symptômes du virus Eris ? Rhume, mal de gorge, fatigue, maux de tête
Pour l’instant, les infections Covid liées au variant Eris se présentent avec les symptômes habituels du virus : rhume, mal de gorge, fatigue, maux de tête. « …J’étais enrhumée, j’avais un peu mal à la gorge, je n’avais pas de fièvre (…) c’est comme une angine couplée avec un rhume« .
Premiers réflexes : Remettre le masque et appliquer les distanciations sociales conseillées pour ne pas contaminer ses proches. En cas de doute, il est toujours possible de se faire tester en pharmacies et en laboratoires.
Est-il plus dangereux que les autres variants ?
« Si on se base sur ses caractéristiques génétiques, ses caractéristiques d’évasion immunitaire et son taux de croissance estimé, EG.5 peut se propager à l’échelle mondiale et contribuer à une augmentation des cas » explique l’OMS mais « à l’heure actuelle il n’y a aucune preuve d’une augmentation de la gravité de la maladie directement associée à l’EG.5″.