L’été 2024 a été le plus chaud jamais enregistré

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La-Femme (L’été 2024) – La période de juin à août bat de peu le précédent record de températures enregistré en 2023, selon le service européen Copernicus sur le changement climatique. En Laponie, en Australie, au Canada ou aux Etats-Unis, les habitants ont subi canicules, inondations, sécheresses ou incendies.

Ce fut un été extrême, un été de tous les dangers. A l’échelle française, ces qualificatifs peuvent paraître excessifs, tant les derniers mois ont pu sembler maussades dans l’Hexagone, notamment dans le nord du pays. Mais, au niveau mondial, la période de juin à août est la plus chaude jamais enregistrée. Elle dépasse de 0,69 °C la moyenne de 1991-2020, battant de peu le précédent record de 2023, selon le dernier bulletin du service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S), publié vendredi 6 septembre.

Partout sur le globe, de la Laponie à l’Australie, en passant par la Chine et les Etats-Unis, des pays ont souffert de canicules, d’inondations, de sécheresses ou d’incendies causés par le dérèglement climatique d’origine humaine. Des calamités qui ont affecté des millions de personnes, tué des milliers d’entre elles et entraîné des milliards de dollars de pertes économiques.

Avec une température moyenne de 16,82 °C, août 2024 s’établit comme le mois d’août le plus chaud depuis le début des relevés, ex aequo avec 2023. Il poursuit une série quasi ininterrompue de quinze mois qui ont chacun battu leur propre record – à l’exception de juillet dans le jeu de données de Copernicus, mais pas dans d’autres, comme celui de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. Août est également le treizième mois sur une période de quatorze mois d’affilée à dépasser de 1,5 °C les moyennes de l’ère préindustrielle, soit la limite à ne pas franchir la plus ambitieuse de l’accord de Paris.