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L’activité de l’industrie pétrolière se dérègle et viole les espaces touristiques !
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Personne ne les écoute, les hôteliers ne savent plus à quel Saint se vouer
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Les revendications de la population locale ne s’arrêtent pas
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L’île paradisiaque de Kerkennah se meurt ! Est-elle devenue une zone de non droit ?
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Le gouvernement semble naviguer à vue, sans aucune stratégie valable pour résoudre cette situation !
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La-Femme (Le tourisme agonise à Kerkennah) – Le tourisme à Kerkennah est en train de prendre un sacré coup, d’agoniser même. Et pour cause : les camions de Petrofac qui transportent le condensat de gaz naturel traversent à côté et à travers, depuis plus de trois mois, les trois hôtels de la côte en raison d’un changement de circuit. La situation est aujourd’hui insoutenable pour les hôteliers de l’île.
Le problème a commencé depuis un certain 22 mai 2017 quand les responsables des trois hôtels Cercina, Kastil et Résidence Club, ont été informés du passage momentané des camions de Petrofac à l’intérieur de la zone touristique en traversant même les hôtels cités ci-haut.
Pourquoi ce changement de parcours ? Tout simplement parce que le port Sidi Youssef a été fermé par les habitants insulaires pour protestations car ils exigent une part des bénéficies pour le développent de l’île !
Ainsi, pour atteindre le bateau Hached, les camions de Petrofac qui transportent le condensat de gaz naturel, produit explosif et inflammable, passent entre les chambres de l’hôtel Cercina et le restaurant à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit avec tous les désagréments qu’ils causent aux touristes, clients des hôtels.
On peut imaginer aujourd’hui les dégâts causés à l’hôtellerie de la région. Logiquement mécontents, les directeurs des hôtels se sont adressés au gouverneur et aux différentes parties concernées dont les ministères de la Défense, du Tourisme, de l’Equipement et des Affaires sociales sans obtenir de réponses convaincantes.
Des interventions sur les chaines radios pour sensibiliser les parties compétentes n’ont encore rien donné de concret.
Les victimes de ce nouveau traçage ont fini par comprendre qu’il s’agit là d’un vrai projet d’anéantissement de la zone touristique pour créer une zone pétrolière. Aujourd’hui, la jetée ne peut plus supporter le passage des camions et des travaux de dragage ont été entamés sans aucune autorisation préalable ni affichage ni information sur le chantier de la nature des travaux ou de leur durée.
Les hôteliers ont bien fini par croire que leurs doléances seront jetées aux oubliettes et que personne ne cherchera une autre solution pour sauvegarder leurs intérêts et leurs biens. L’affaire urge réellement et éclaircir la situation tout en trouvant un compromis serait utile à tous.