La-Femme (Mode) – Louise Raske et plusieurs consoeurs dressent un triste portrait de l’industrie de la mode. Selon elles, des mannequins sont forcés par leurs agences à perdre du poids ou à sortir avec des stars. Leur recours collectif fait trembler une modosphère déjà secouée par différents scandales de harcèlement.
Fin 2017, une vague d’accusations d’agressions sexuelles et de harcèlementsecouait la planète Mode. Elle reprend grâce à un recours collectif lancé par un mannequin. Louise Raske dénonce les plus grandes agences de l’industrie, qui poussent leurs talents à subir des opérations médicales…
L’info est signée TMZ ! Dans sa plainte, Louisa Raske mentionne les agences Major Model Management, Wilhelmina, Next et Elite. Elle y explique qu’elles ont donné l’ordre à plusieurs modèles de suivre des procédures médicales pour perdre du poids et ainsi obtenir un espace entre les cuisses. Ces agences s’immisceraient également dans la vie privée des mannequins, en leur recommandant d’assister à des événements mondains pour côtoyer des stars ou de rompre avec leur petit ami afin de se lancer dans des relations avec d’autres célébrités.
Mode oblige
Louise Raske appuie sa plainte en ajoutant le récit d’autres mannequins. Un d’entre eux, Marcelle Almonte, lui a confié que son agence MC2 Models l’avait logé avec sept autres modèles dans un appartement à deux chambres à Miami. Louise révèle que Next Models a utilisé une de ses photos pour une publicité de produits capillaires sans la payer, un tort à moitié réparé après le versement de 31 000 dollars, insuffisant selon la plaignante.
Louise Raske et ses consoeurs portent plainte pour non-paiement de salaires et d’autres dommages.