La-Femme (réduire le risque de la maladie d’Alzheimer) – Robert Love, neuroscientifique spécialisé dans la prévention des maladies neurodégénératives, met en garde contre trois boissons en particulier, dont une consommée par un grand nombre de personnes attentives à leur santé.
Le soda light : une fausse bonne idée
Le soda light, souvent perçu comme une alternative plus saine au soda classique, serait en réalité très mauvais pour la santé, notamment pour le cerveau. La plupart des sodas light sont sucrés avec un édulcorant artificiel appelé aspartame. Ce dernier, b ien que largement utilisé dans l’industrie agroalimentaire, est associé à plusieurs effets secondaires négatifs. L’aspartame a notamment été relié à un risque accru de cancer chez les animaux, mais ses effets délétères ne s’arrêtent pas là.
Selon Robert Love, l’aspartame perturbe la flore intestinale, ce qui peut avoir des répercussions importantes sur le cerveau. Des études montrent que consommer du soda light, et donc de l’aspartame, est associé à une augmentation du risque de diabète de type 2. Or, le diabète de type 2 est particulièrement néfaste pour la santé cérébrale. Ce lien entre diabète et Alzheimer est si fort que la maladie d’Alzheimerest parfois surnommée « diabète de type 3 ». Ainsi, toute substance augmentant le risque de diabète contribue également à accroître les probabilités de développer cette maladie neurodégénérative. Le soda light, à cause de l’aspartame, entre dans cette catégorie.
L’alcool : des effets sous-estimés sur le cerveau
Autre point d’alerte pour bien vieillir : limiter sa consommation d’alcool car elle constitue un facteur de risque pour le cerveau. L’alcool a plusieurs effets néfastes qui sont directement liés à une augmentation du risque de développer la maladie d’Alzheimer. Le premier de ces effets est son impact sur les bactéries intestinales. Il est de plus en plus prouvé que la santé intestinale joue un rôle crucial dans la santé cérébrale. En perturbant cet équilibre, l’alcool nuit indirectement au cerveau.
Deuxièmement, l’alcool est nocif pour le foie. Or, un foie en mauvaise santé peut entraîner des dysfonctionnements métaboliques qui ont des répercussions négatives sur le cerveau, contribuant au déclin cognitif.
Enfin, l’alcool a un effet immédiat sur le cortex préfrontal, la zone du cerveau responsable de l’autosurveillance et de la maîtrise de soi. Cet effet est souvent décrit par la sensation de « délier la langue », car l’alcool désactive temporairement cette partie du cerveau, réduisant ainsi la capacité d’inhibition. Cependant, Robert Love avertit que désactiver régulièrement une partie du cerveau, même temporairement, peut avoir des conséquences graves à long terme. Cela pourrait contribuer à un vieillissement prématuré du cerveau et augmenter les risques de maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer.
Mais l’effet le plus préoccupant de l’alcool sur le cerveau reste son impact sur le sommeil. Une consommation régulière d’alcool perturbe la qualité du sommeil, et un sommeil de mauvaise qualité est l’un des facteurs les plus importants dans le développement de la maladie d’Alzheimer. Le cerveau profite du sommeil pour se réparer, éliminer les toxines, et favoriser la mémoire. Des perturbations régulières dans ce processus augmentent les risques à long terme.