La-Femme – Yahoo, qui avait déjà annoncé un piratage massif en septembre 2016, piratage ayant eu lieu en 2014, remet le couvert mercredi 14 décembre 2016, dans un communiqué de presse. Le groupe annonce avoir été victime d’un piratage encore plus gros.
C’est une annonce que personne n’attendait et qui ne fait certainement pas le bonheur de Marissa Mayer, PDG de l’entreprise, contrainte d’annoncer un deuxième piratage dans le même trimestre. Surtout que celui-ci risque fort de remettre en cause la vente des activités Internet de l’entreprise à Verizon.
Un piratage datant de 2013 vole 1 milliard de comptes
Le communiqué de presse publié mercredi 14 décembre 2016 par le géant américain des portails Internet ne laisse pas de doutes : il s’agit du plus gros piratage de son histoire. Pas moins d’un milliard de comptes Yahoo auraient été piratés dans une attaque en août 2013, que Yahoo n’a identifié que maintenant et grâce aux informations des autorités.
Les auteurs n’ont pas été trouvés par l’entreprise, qui a déjà annoncé être en train de prendre contact avec les propriétaires des comptes piratés. Des informations personnelles et sensibles ont été récupérées par les hackers, en même temps que les comptes e-mail et certains mots de passe. Ce piratage s’ajoute à celui annoncé en septembre 2016, qui concernait entre 500 millions et plusieurs milliards de comptes.
Des données personnelles volées, le rachat par Verizon menacé ?
Le piratage aurait permis aux hackers de voler l’accès aux comptes e-mail, les questions de sécurités et les réponses associées, mais également les noms, prénoms, adresses, numéros de téléphone et dates de naissance des utilisateurs du site. Des données à caractère personnel qui sont très sensibles et qui sont dans la nature.
Yahoo va maintenant devoir s’expliquer devant les autorités, mais également devant Verizon : l’opérateur veut racheter les activités Internet de Yahoo et avait proposé 4,8 milliards de dollars. Mais le premier piratage l’avait refroidi, estimant que la valeur de Yahoo avait baissé de près d’un milliard de dollars. Ce deuxième piratage est-il en mesure de mettre un terme à la vente ?